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Aéro-Journal hors-série N°27

Heinkel He 162 Volksjäger
Christian-Jacques Ehrengardt & Luc Vangansbeke

Tout d’abord, sous la plume de Christian-Jacques Ehrengardt, vous sera retracé le tour de force d’ingénierie qui a donné naissance au Heinkel He 162, le fameux Volksjäger – un chasseur qui est né en 60 jours, mais qui, en dépit de son nom, est tout sauf populaire ! Ce programme n’aurait jamais dû voir le jour, tant ses limites sautaient aux yeux. Avec un armement trop faible et une autonomie limitée, le He 162 n’aurait jamais été capable de lutter contre les quadrimoteurs américains, et encore moins de rétablir l’équilibre des forces en faveur de la Luftwaffe dans les cieux du Reich. Mais, comme tous les programmes de haute technologie en cette fin de guerre, celui ci a été confisqué par la SS, désireuse de précipiter à la rencontre des Viermots des milliers d’adolescents issus des Jeunesses hitlériennes, dont la formation — faute de temps et de carburant —se serait limitée à des rudiments de vol sur planeurs !
Quelle contribution à la guerre aérienne le He 162 aurait il pu apporter ? Les témoignages publiés par l’auteur montrent un sentiment mitigé parmi ceux qui l’ont piloté, qu’ils soient allemands ou alliés. Certains l’ont considéré comme inapte au combat, d’autres ont apprécié son taux de roulis exceptionnel et son instabilité naturelle qui en auraient fait un remarquable chasseur en combat tournoyant. Cet historique est illustré d’une cinquantaine de photos, d’une vingtaine de plans et d’une vingtaine de planches couleur dues au talent du « profiler » maison, Jean-Marie Guillou.

Strike and strike again !
Le Banff Wing

Dans le cadre de notre étude sur le Coastal Command ébauchée avec le hors-série n° 25 (novembre 2016), Luc Vangansbeke nous entraîne à la découverte des Strike Wings, et en particulier du plus célèbre d’entre eux : le Banff Wing. C’est grâce à la disponibilité d’appareils modernes, performants et lourdement armés (notamment de roquettes) – Beaufighter et Mosquito – que le Coastal Command peut reprendre l’initiative.
Ces Strike Wings vont porter le combat sur l’un des points les plus sensibles de l’économie de guerre du III. Reich : le transport du minerai de fer entre la Suède et l’Allemagne. Le point de rencontre des cargos ennemis et des appareils de la RAF se situe dans les eaux norvégiennes, où les premiers jouent à cache-cache avec les seconds au milieu des fjords aux pentes escarpées, sous la haute protection de Flakships qui rendent les attaques difficiles et meurtrières. Au passage, le Banff Wing ne négligera pas de couler quelques U-Boote naviguant bien imprudemment en surface… il n’y a pas de petits profits !
Au prix de pertes très lourdes – c’est lors de l’une de ces missions que disparaîtra Max Guedj –, ils parviendront à fortement diminuer le trafic de ce matériau stratégique de la première importance pour l’industrie du Reich ; mais ils n’arriveront jamais à le faire cesser définitivement. Alors, le jeu en a t il valu la chandelle, alors que les aciéries allemandes, pilonnées le jour par l’USAAF et la nuit par la RAF, tournaient déjà au ralenti depuis plusieurs mois ? L’iconographie compte une quarantaine de photos, dont certaines à couper le souffle, une dizaine de profils couleur et une carte.

Communiqué de l’éditeur


120 pages, A4, dos carré