– Dossier : Le bombardement en piqué
Le bombardier en piqué est intimement lié au concept de la Blitzkrieg, quand le tandem Stuka-Panzer brisait toutes les résistances que Polonais, Français et Soviétiques tentaient d’opposer aux déferlantes de la Wehrmacht au cours des deux premières années de la Seconde Guerre mondiale. Effacé par le chasseur-bombardier en Europe dès 1943, il n’en a pas moins continué une belle carrière dans le Pacifique après les coups d’éclats de Pearl Harbor et de Midway, jusqu’à l’anéantissement final de la flotte impériale en mer des Philippines. (C-J. Ehrengardt)
– Nieuport-Delage 62 [1e partie]
Le chasseur à la française
Ultime aboutissement de la technologie des chasseurs de la Grande Guerre, le Ni-D. 42 est déjà périmé quand il entre en service. Il donne naissance à une progéniture nombreuse, mais qui ne fait qu’amplifier le déclin progressif de la chasse française. (C-J. Ehrengardt)
– Décembre 1950, le début d’une ère nouvelle dans la guerre aérienne
Le dimanche 25 juin 1950 à 04h00, alors que 400 000 hommes et des centaines de chars T-34 des forces armées de la Corée du Nord traversent sous la pluie le 38e parallèle en direction de Séoul, six chasseurs Yakovlev Yak-9P de l’aviation nord-coréenne se dirigent vers Kimpo, au sud de la capitale sud-coréenne. Sans rencontrer d’opposition, les chasseurs mitraillent l’aérodrome et détruisent un appareil de transport américain Douglas C-54 Skymaster. Il s’agit du premier avion américain détruit dans un conflit qui n’aura jamais été officiellement déclaré, mais qui durera trois ans. Les premiers mois du conflit coréen voient s’affronter des appareils qui avaient combattu, ou avaient été conçus, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ensuite arriveront les MiG et tout changera. (Fabio Galbiati)
– Les avions de combat français 1939-40 (14)
Le Loire-Nieuport 40
Ayant suivi d’un œil attentif le développement de l’aviation embarquée aux États-Unis, l’Aéronautique navale fait passer commande, en 1932, de deux exemplaires du monomoteur biplace Nieuport Ni. 140. Exemple typique des « couteaux suisses » de l’époque, il peut servir de chasseur, d’avion d’attaque, de bombardier en piqué et sans doute à plein d’autres choses encore, monté sur flotteurs, sur roues et même sur skis ! Malheureusement, les deux appareils sont perdus en moins d’un an. Une certaine similitude de silhouette avec le Junkers Ju 87 A vaudra à l’ingénieur Germain Pillon, chef du bureau d’études, quelques démêlés avec l’occupant allemand qui l’accusera de plagiat et même d’espionnage. (C-J. Ehrengardt)
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