Du XF4U-1 au F4U-4, la première partie de ce numéro spécial présente toutes les versions du Vought Corsair qui ont été utilisées en opérations pendant la guerre du Pacifique, y compris l’énigmatique variante F4U-1A, qui, selon les conclusions de l’auteur, n’a jamais eu d’existence officielle.
La seconde partie est entièrement réservée aux opérations aériennes, à commencer par celles de la fameuse VF-17 « Jolly Rogers » et, bien entendu, de la non moins célèbre VMF-214 d’un certain « Pappy » Boyington. Pour autant, les autres unités de l’US Marine Corps présentes dans les Salomon ne sont pas oubliées. Un chapitre traite de l’engagement des F4U-2 de chasse de nuit, les tout premiers Corsair à opérer depuis un porte-avions.
Après le retrait de la VF-17, en mars 1944, le Corsair disparaît totalement de l’inventaire de l’US Navy pendant près d’un an, abandonnant les unités des Marines qui en sont équipées dans des endroits où il ne se passe pas grand-chose. Le phénomène Kamikaze donne une seconde chance au Corsair comme chasseur embarqué, mais, une fois encore, ce sont des unités des Marines qui montent à bord des cinq porte-avions d’escadre qui leur sont réservés. Si, en février 1945, l’US Navy se décide enfin à embarquer le Corsair, elle choisit la version de chasse-bombardement, maintenant sa confiance au Hellcat pour les missions de supériorité aérienne. La Navy, qui n’a jamais aimé cet avion, a eu la rancune tenace.
Cependant, le Corsair prendra sa revanche en survivant de longues années au Hellcat et à la quasi-totalité des chasseurs à moteur à pistons avec une production qui ne s’arrêtera qu’en 1953, participant même de bout en bout à la guerre de Corée et à quelques opérations en Indochine et à Suez sous d’autres cocardes.
Un chapitre est consacré à l’engagement des Corsair britanniques et néo-zélandais. Comme d’ordinaire, ce numéro est abondamment illustré et émaillé de nombreux témoignages et anecdotes.
Communiqué de l’éditeur
84 pages, 100 photos, 20 profils couleur, plans à l’échelle, cartes