Vous êtes ici : Magazines   Aéro-Journal   

Aéro-Journal n°25 octobre-novembre 2011

– Les Léviathans des cieux (Y. Mahé)

L’Akron et le Macon

Gigantesques, patauds, lents, conçus par un Allemand mais fabriqués par les Américains de la firme Goodyear, volant les cieux mais relevant de la Marine, véritables « vaisseaux aériens » comprenant jusqu’au hangar d’avions, l’Akron et le Macon sont incontestablement à classer parmi les aéronefs les plus insolites de l’aéronautique des années 1920-30…

– Hermann Göring (F. Kersaudy)

A-t-il fait perdre la Luftwaffe ?

Quiconque se pose la question de savoir si Hermann Göring a été le fossoyeur de la Luftwaffe doit s’abord admettre qu’il en a été le père.

– Les avions de combat français (1939-1940) [17/1] C-J. Ehrengardt

Le Potez 63.11

Le 31 octobre 1934, le ministère de l’Air publie un cahier des charges portant sur un « multiplace léger de défense ». L’appareil doit, outre satisfaire à différentes exigences en matière de performances, être capable de remplir trois rôles : biplace d’escorte diurne et de chasse de nuit et triplace de commandement à la chasse.

– Les bombardiers en piqué (R. Steiner)

Eins… Zwei… Drei…

Le Henschel Hs 123 en opérations

Le Henschel Hs 123 est un avion très conventionnel, peu innovant et qui ne présente pas de grande particularité à l’exception de sa rusticité et de sa robustesse. Pourtant, et ce n’est pas le moindre paradoxe concernant sa carrière, non seulement il échappe au pilon à deux reprises, survit à ses successeurs potentiels, mais il aurait pu faire l’objet d’une nouvelle série, huit ans après son premier vol, si le constructeur n’avait pas recyclé outillages et gabarits.

– Sentinelles de la nuit (Sh. Aloni)

Pendant dix ans, de 1953 à 1963, la défense aérienne nocturne d’Israël a reposé sur un maximum de douze avions, qui, heureusement, n’ont eu à faire face à quelques raids dérisoires sans aucune portée stratégique. La chasse de nuit israélienne n’a remporté qu’une seule victoire et encore, cette nuit-là, elle a raté son rendez-vous « à la Yamamoto ». Dans cette aviation qui ne jurait que par l’offensive, cette branche peut être considérée comme le parent pauvre de la Heyl Ha’Avir.

– Nieuport-Delage 62 (C-J Ehrengardt)

Le chasseur à la française [2]

Quand le sesquiplan Nieuport-Delage entre en service, plus de quatre ans se sont écoulés depuis la publication du cahier des charges. Il peut d’ores et déjà être considéré comme périmé. Le décalage ne fera que s’accentuer avec les versions qui se succéderont, dont aucune ne bénéficiera d’un moteur d’une puissance supérieure. La chasse française accumule ainsi un retard considérable qu’elle aura beaucoup de mal à combler avant l’entrée en guerre.


S’abonner en ligne sur le site de l’éditeur

AJlogo.jpg

En bref

6,90 €