– Dissuasion à la française (C-J. Ehrengardt)
Naissance des Forces aériennes stratégiques 1964-1976
Quand Charles De Gaulle, président de la République, signe le décret n° 64-46 du 14 janvier 1964 relatif à la création des Forces aériennes stratégiques, il concrétise un long cheminement entrepris depuis mai 1939 pour doter la France d’une arme atomique. Il officialise ainsi son v?u personnel d’une « indépendance nationale » au travers de sa force de frappe, afin de redonner à la France « le rang qui est le sien », qu’il lance à la face du monde le jour où il annonce le retrait de la France de l’OTAN – une grande illusion, quand on sait que cette indépendance n’aurait jamais pu exister ni perdurer sans l’aide active des États-Unis.
Un avion va incarner la « dissuasion à la française » à lui seul, le Mirage IVA, un appareil d’une haute technologie « made in France », mais dont l’emploi opérationnel sera toujours tributaire du concours de l’OTAN et des Américains.
– Dassault Flamant (2e partie) (J-C. Mermet)
Le service en Outre-mer
Pendant un peu plus de douze ans, le Flamant, dans toutes ses versions, va être intensément utilisé en outre-mer, principalement sur le continent africain, où la France possède encore de nombreuses colonies réparties partout, du nord au sud et de l’est à l’ouest.
– Jagdgeschwader 53 « Pik As » (C-J. Ehrengardt)
La JG 53 a combattu de bout en bout sur Bf 109. Entre 1942 et 1944, elle a fait le plus gros de sa carrière en Méditerranée, tant en Sicile qu’en Afrique du Nord et en Italie. Elle doit son surnom à son insigne : un as de pique. La JG 53 fait partie des Geschwader les moins récompensées, avec seulement 29 Ritterkreuze, 5 Feuilles de chêne et aucune décoration plus prestigieuse, malgré des résultats largement supérieurs à ceux des escadres ayant connu un parcours assez proche.
– Ernst Udet, pilote du diable (F. de Lanoy)
De toutes les personnalités militaires du II. Reich, celle d’Ernst Udet est probablement la plus étonnante et sûrement celle qui a été le moins à sa place dans la Wehrmacht. Deuxième as allemand de la Première Guerre mondiale, Udet quitte l’armée en 1918 avec le grade d’Orleutnant et entreprend une carrière civile riche en rebondissements. C’est sur l’insistance de Göring qu’il rejoint la Luftwaffe en 1936, au sein de laquelle il joue un rôle important comme responsable des fabrications aéronautiques du Reich. Mais il commet un certain nombre d’erreurs qui ne lui sont pas pardonnées. Victime des rivalités agitant l’entourage de Göring, il est progressivement marginalisé et quitte la scène tragiquement à la fin de l’année 1941.
– Voir au-delà de l’horizon (G. Lamy)
Drones tactiques : potentiel et contraintes
– Les soucoupes volantes du III. Reich (A. Thers)
– Recensions