Avec un parc aviation aussi vétuste, il était évident que l’Aéronautique militaire belge ne pouvait faire beaucoup mieux que ce qu’elle fit! La rapidité de l’avance allemande fit le reste. Comme tous les pays d’Europe occidentale attaqués en mai 1940, la Belgique fut surprise par les tactiques de la « guerre éclair ». Sa politique de neutralité entre les deux guerres (malgré l’expérience du premier conflit mondial) fut néfaste à bien des égards et l’Aéronautique militaire en subit forcément les conséquences. Mais le plus dommageable fut certainement de placer à sa tête des généraux non aviateurs, qui n’avaient que faire de cette arme réputée chère et difficile à utiliser. Les équipages de l’Aéronautique ont fait face en mai 1940, parfois au prix de lourdes pertes.
Sommaire :
– Le matériel aérien de l’Aéronautique militaire (AéMi) belge
– Interceptions lors de la drôle de guerre
– État-major de l’Aéronautique militaire
– État-major du 1 Aé
– I/1 Aé « la Mouette » – Observation de corps d’armée
– II/1 Aé « Feuille de Houx » – Observation de corps d’armée
– III/1 Aé « Hirondelle » – Observation de corps d’armée
– IV/1 Aé « DiabIe » – Observation de corps d’armée
– V/1 Aé « Sioux bleu » – Observation de corps d’armée
– VI/1 Aé « Sioux rouge » – Observation de corps d’armée
– État-major du 2 Aé
– I/2 Aé « Comete » et « Chardon » – Chasse
– II/2 Aé « Cocotte blanche », « Cocotte rouge » – Chasse
– III/2 Aé « Épervier bIeu », « Épervier rouge » – Chasse
– État-major du 3 Aé
– I/3 Aé – « Dragon doré », « Dragon argenté » – Keconnaissance nocturne
– II/3 Aé – Bombardement
– III/3 Aé – « Aigle égyptien » – Reconnaissance diurne
– III/3 Aé – « Fléche ailée » – Reconnaissance diurne
– École de pilotage
– Centre d’Instruction des sous-lieutenants d’Aéronautique
– École de tir
– Établissements d’Aéronautique
– Service de ravitaillement et de dépannage (SKD/Aé)
120 pages, A4, couverture souple dos carré