En 1917, alors que la guerre entre dans sa quatrième année, l’Allemagne semble dans l’impasse. Étranglée économiquement, elle est distancée par la production des alliés de l’Entente, et notamment dans le domaine aérien où la France est en tête. Les alliés ont une supériorité numérique qu’ils vont utiliser au mois d’avril en tentant une nouvelle offensive commune décidée par le chef de l’armée française, le général Nivelle : une attaque qui va encore se briser dans les barbelés, au Chemin des Dames et autour d’Arras. L’Allemagne, aux abois, va tenter un coup de poker : relancer la guerre sous-marine à outrance pour tenter d’asphyxier économiquement l’Angleterre. Un pari perdu, notamment en raison du développement de l’aviation navale franco-britannique, et qui provoque l’entrée en guerre de l’Amérique. L’échec de l’attaque d’avril ne va pas dissuader le général Haig, chef de l’armée britannique, de tenter un nouvel assaut : un double échec sanglant, tant au sol qu’en l’air où l’aviation britannique subira de très lourdes pertes. L’Allemagne, qui a gagné une bataille défensive, va désormais attaquer l’Angleterre avec sa flotte de bombardiers bimoteurs qui vont remplacer les Zeppelins de plus en plus vulnérables. Deux événements vont rebattre les cartes en sa faveur : la révolution russe qui met ce pays et son aviation hors de la guerre, et la déroute de l’armée italienne à Caporetto provoquée par l’envoi de troupes et d’escadrilles allemandes pour aider les Austro-hongrois à bout de souffle. Malgré l’entrée en guerre de la Grèce, peu de choses bougent sur le front d’Orient autour de Salonique, tandis que, hors du continent européen et même jusqu’aux confins de l’Australie, l’aviation allemande réussit quelques exploits symboliques.
Communiqué de l’éditeur
96 pages A4, dos carré
170 photos dont 10 autochromes, 35 profils couleurs et 10 cartes
Chapitre 1 : Guerre des ministres, des généraux et des ingénieurs
1.1 – La France toujours en tête
1.2 – L’énorme redressement britannique
1.3 – L’apport des autres alliés de l’Entente
1.4 – L’Allemagne s’enfonce toujours un peu plus
Chapitre 2 : L’offensive d’avril
2.1 – Prologue : L’opération Alberich
2.2 – La bataille d’Arras, avril sanglant pour les britanniques (9 au 30 avril 1917)
2.3 – L’aviation française domine au chemin des dames (16 avril – 8 mai 1917)
Chapitre 3 : La bataille aéronavale
3.1 – La guerre sous-marine à son point culminant
3.2 – L’aviation navale comme réponse militaire
3.3 – Le Royal Navy Air Service monte en puissance
3.4 – L’aviation maritime française au combat
3.5 – La guerre aéronavale s’invite sur terre
Chapitre 4 : Affrontements dans les Flandres
4.1 – L’obstination des chefs britanniques
4.2 – Premier affrontement à Messine (7 au 14 juin 1917)
4.3 – La bataille de Paschendaele
4.4 – Dernier assaut à Cambrai et bilan de la bataille aérienne
4.5 – Supériorité de l’aviation française dans les attaques de Verdun et la Malmaison
Chapitre 5 : Bombardements à l’arrière des lignes
5.1 – Opération « Turkenkreuz », les Gotha sur l’Angleterre
5.2 – Le colonel Ferrié porte l’estocade aux Zeppelin
5.3 – Français et Britanniques repensent au bombardement stratégique
Chapitre 6 : La Russie quitte le combat
Chapitre 7 : L’Italie bousculée
Chapitre 8 : Le front d’Orient
8.1 – Guerre aux Gotha
8.2 – Denain réorganise ses troupes
8.3 – Supériorité définitive de l’aviation alliée en Orient
Chapitre 9 : En Asie, en Afrique et en Océanie
9.1 – Face à la Turquie
9.2 – Ravitailler le Tanganyika : le plus long vol de l’aviation militaire
9.3 – L’odyssée du Wolf : un avion allemand survole les côtes d’Australie !