Au printemps 1945, le haut commandement américain doute d’une victoire rapide sur le Japon et encore moins d’une victoire susceptible d’être acquise par la seule Army Air Force. Il a été refroidi par les promesses du même genre à propos de la victoire sur l’Allemagne nazie faites par l’Army Air Force Combat Command et qui l’ont amené à consentir des efforts humains, matériels et financiers pharaoniques sans pour autant éviter l’invasion terrestre. En juin 1945, à Washington, à part Arnold, LeMay et quelques proches, tout le monde pense qu’il va en être de même dans le Pacifique…
Or, au début du mois de juin, quand prend fin le « Fire Blitz », la 20th Air Force se trouve dans la position du boxeur qui voit que son adversaire est « groggy » et qui se dit que la victoire par « Knock Out » est à portée à condition de l’empêcher de récupérer et donc de frapper vite et fort jusqu’à ce qu’il tombe ou abandonne. C’est précisément l’esprit du plan « Empire » qui, après la destruction des six plus grandes villes de l’archipel (les principaux complexes militaro-industriels), prévoit de faire subir le même sort à 25 autres cités de moindre importance mais, elles aussi, industrialisées. Le plan du XXI Bomber Command, souligne l’importance de l’effet cumulatif obligatoirement produit par de nombreux raids en un laps de temps réduit et détermine la liste des cibles de manière à poursuivre la destruction de l’industrie de guerre nippone tout en créant un sentiment de terreur dans la population civile. C’est cette phase de la campagne de bombardement du XXI Bomber Command que relate ce 7e opus aussi abondamment illustré que les précédents et riche en anecdotes et témoignages.
Communiqué de l’éditeur
96 pages A4, dos carré
250 illustrations, 18 profils
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