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Carnet de vol ULM

Quel est l’ouvrage qu’un pilote va le plus ouvrir au fil de sa carrière ? « Le grand cirque« , « Le petit Prince », sa collection de « Buck Danny » ou des « Chevaliers du ciel » ? En fait, celui dans lequel il va plonger à la fin de chaque journée de vol, voire plus quand ces journées sont longues et remplies de multiples envols, puis l’hiver venu pour y revivre les belles escapades estivales, et enfin des années plus tard pour y retrouver les traces d’envolées que quelques annotations dans une marge permettent de se remémorer, c’est simplement son ou ses carnet(s) de vol.

L’éditeur Cépaduès l’a bien compris, et nous a proposé il y a trois ans un premier Carnet de vol.
En voici désormais le pendant, plus coloré, pour les pilotes d’ULM.
Le premier nous servira de référence pour une petite comparaison.
Le format est strictement identique, 16 x 24 cm, ce qui permet une unité d’emplacement pour les conserver. Et ce qui saute aux yeux au premier contact, ce sont évidemment les couleurs chatoyantes du nouveau-né, et l’on n’est pas habitué en ce domaine à de telles couvertures bigarrées. Il s’agit en fait de rappeler les six « classes » d’ULM concernées, les paramoteurs, pendulaires, multi-axes, autogires, aérostats et hélicoptères.

À propos de couverture, si celle du premier était en carton fort et rigide, celle du second est plus légère, souple et peut-être moins résistante à l’usure. Pour ce qui est du brochage, l’éditeur nous a assuré que le procédé de collage plus élaboré utilisé, dit « PUR », garantit la solidité de l’ouvrage.

À l’intérieur, au milieu de quelques pages initiales permettant d’inscrire ses noms, coordonnées et qualifications, on trouve un mode d’emploi qui va nous être bien utile. En effet, si les ULM sont censés être les machines les plus simples, la multiplication des classes fait de ce monde quelque chose de complexe. Comment, en effet, si par miracle on est qualifié pour chacune des six classes indiquées ci-dessus, disposer d’un seul support où l’on puisse inscrire les vols de toutes ces machines si différentes ?

Plutôt que de résoudre cette quadrature du cercle (d’initiés), l’éditeur a fait un choix, celui de proposer deux colonnes pour marquer les temps de vol, libre au pilote d’inscrire celui du jour dans l’une ou l’autre, en précisant de quelle classe il s’agit. Et dans cette colonne, on peut encore distinguer les heures comme élève, pilote ou instructeur. On devrait avec cela arriver à se débrouiller.

Outre cette particularité, le carnet nous permet classiquement de noter date, type d’aéronef et identification, ainsi que les terrains de départ et d’arrivée.

La simplification obtenue par rapport à son aîné qui, lui, devait faire courir une ligne pour un vol sur la page de gauche et la page de droite, permet de tout condenser sur une seule page, ce qui permet de doubler la capacité du carnet pour un nombre de pages très comparable. Et le nouveau carnet se termine par une dizaine de feuilles pour prendre des notes, ce qui peut s’avérer très utile.

En conclusion, voici un support dans lequel on devrait avoir plaisir à noter ses vols.
Et n’oubliez pas de remplir soit la petite case « commentaires » de chaque ligne, soit les grandes cases de texte libre en fin d’ouvrage, car un jour vous verrez que vous n’aurez pas fait que consigner des suites de données dans ce carnet.
C’est un peu le journal de votre vie que vous aurez écrit.

Jean-Noël Violette


100 pages, 24 x 16 cm, dos carré, broché

Sommaire :
– Mode d’emploi de ce carnet de vol
– Rappel du total des heures de vol du précédent carnet
– Licences – Qualifications – Autorisations additionnelles
– Grille d’enregistrement des vols
– Grille d’enregistrement de notes personnelles
– Total des heures de vol à reporter sur votre prochain carnet

Carnet de vol ULM
Carnet de vol ULM

Avec l’aimable autorisation des éditions
© Cépaduès

En bref

Cépaduès

ISBN 9782364936430

15 €