À la fin du premier tome, Hans s’est réveillé dans le corps de James. Le voilà donc copilote de B-17 basé en Angleterre, anxieux de passer inaperçu pour pouvoir comprendre comment il est arrivé là. Difficile, alors que ses nuits sont peuplées de cauchemars où il parle en allemand…
Si Wallace persiste à poser çà et là des micro-séquences d’une demi-planche, ce deuxième tome est mieux mené que le premier. Le récit parallèle de l’intégration houleuse de Hans/James et des visées stratégiques du père O’Brady, envoyé en Afrique du Nord par Göring pour soutenir l’effort de Rommel, donne un bon rythme à l’ensemble et la plupart des rebondissements sont cohérents avec les caractères des personnages.
Issu de l’illustration, Julien Camp maîtrise parfaitement le dessin réaliste.
Sur le plan graphique, on retrouve avec bonheur le dessin réaliste de Julien Camp, un peu libéré par un texte moins envahissant que dans le premier volume : c’est aéré, élégant, expressif et chaque séquence a sa propre palette de couleurs, aidant le lecteur à suivre le rythme du récit.
Le résultat est donc de bonne tenue, pas exempt de clichés mais dans l’ensemble bien réalisé, en attendant le dénouement de ce récit historico-fantastique dans les tomes 3 de Eagle et Adler.
Franck Mée
48 pages, 24 x 32 cm, relié
0,600 kg
– Les albums de la collection « L’aigle à deux têtes »
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Zéphyr
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Zéphyr