Andrew Thomas is making another Osprey after some very good titles he already signed for this Publisher and still available in this series. If the topic could be seen at first pretty limited, as the Griffon-engined Spitfires were introduced lately in the war, the author was able to give a very attractive book on the last Spitfires aces.
Starting with the Spitfire XII, the author follows the evolution of the war in its last months which saw the introduction of the main mark, the Spitfire XIV. Giving, step by step the manner how some pilots became aces whilst flying the last Spitfire models, the Author offers a good number of pilots’ recollections, collected along the years, giving to the text a high level of emotion and intensity. Numerous combat reports are also included even if those are not giving, by nature, the same intensity. Some little known squadrons histories are also partially narrated like the Dutch No.322 Squadron or the tactical recce units. The Spitfire 21 is also treated but, to be true, of little interest as no enemy encounters were made on this model. Furthermore, the last air combats in Middle East in 1948 are another points of interest.
Of course, it is the basic design of the series, but more photographs would be appreciated to illustrate the book, and if the numbers of the photographs must be limited, at least trying to publish new prints as regrettably some are very well-known even if others are very interesting..
Regarding the colour plates, one would notice that some have been already published in the previous Osprey “Aircraft of the Aces 5”, a bit pity as the topic is enough wide to offer really new profiles. Otherwise, many profiles are relevant and representative, even if some mistakes can be noticed in the marking side.
Nevertheless, it remains an excellent book of good value which favourably complete the previous title “Aircraft of Aces 5” at a very reasonable price.
Highly recommended
Phil Listemann
96 pages, softcover
– In English
Déjà auteur de quelques excellents titres dans cette collection, Andrew Thomas vient d’écrire un autre Osprey qui passionnera plus d’un “fondu” du Spitfire. Le thème, pourtant, pouvait passer comme étant réducteur, car le nombre d’as sur Spitfire Griffon paraissait limité dès le départ du fait de l’introduction tardive de ces modèles. Cependant, il nous surprend car le sujet est plutôt dense.
En commençant par le Spitfire XII, l’auteur nous déroule la chronologie des événements sur un rythme rapide et soutenu qui nous fait lire très rapidement cet ouvrage “formaté Osprey”. Ayant choisi l’unité de temps comme fil conducteur, le Spitfire XIV est par la suite traité en parallèle, une version qui va bien sûr connaître un franc succès aux mains des quelques pilotes chevronnés. Suit étonnement le Spitfire 21 dans les toutes dernières semaines de la guerre, qui me semble néanmoins hors sujet, car sans réel objet, ce modèle n’ayant n’a jamais rencontré le moindre avion ennemi, même si quelques as ont effectivement piloté cet avion.
Le texte est agrémenté de nombreux témoignages récoltés au fil de longues années de recherches et de rencontres, qui apportent une réelle touche d’émotion sincère et une dimension très humaine au texte que les classiques rapports de combat, tout aussi nombreux dans le texte, ne peuvent donner, étant par définition très “militaires” dans leur rédaction et donc peu exaltants.
On fait également la connaissance de quelques unités peu connues comme N°322 Squadron, néerlandais, ou les unités de recco (comme le 130 ou 430), qui ont eu aussi leur lot d’as. La dernière partie n’est pas dénuée d’intérêt non plus car elle traite des derniers combats de Spitfire Griffon en 1948 lors du premier conflit israélo-arabe.
Cependant, comme d’habitude, l’iconographie n’est pas toujours à la hauteur, avec globalement peu de photos, certaines étant très connues, mais d’autres se révélant néanmoins très intéressantes. Quant aux planches couleur, la quantité semble primer sur la qualité ou la représentativité, car il est évident que certains profils sont là pour faire le nombre, d’autant que quelques approximations sur quelques marques sont à noter sur certains d’entre eux. Dommage aussi que certains profils aient été déjà publié dans l’Osprey “Aircraft of the Aces 5”, le thème étant, à mon sens suffisamment riche pour nous offrir des profils vraiment nouveaux.
Néanmoins, cet Osprey est comme tous les autres d’un excellent rapport qualité/prix qui est un approfondissement nécessaire et un complément indispensable au précédent Osprey précédemment cité.
Philippe Listemann
96 pages, couverture souple
– En anglais