Icare vous propose dans ce numéro de découvrir les débuts de l’aviation civile yougoslave au sortir de la Grande Guerre qui ont vu la création de la compagnie aérienne Aeroput. Nous vous présentons son histoire depuis ses débuts jusqu’à sa disparition lors de l’invasion allemande d’avril 1941.
Équipée d’avions de fabrication française, elle a su démontrer année après année tout l’intérêt des liaisons aériennes, non seulement pour les communications intérieures dans ce pays au relief mouvementé, mais également pour les internationales, permettant, de par sa situation géographique, de mettre en relation l’Europe de l’ouest avec la Grèce et la Turquie.
Nous devons remercier Pierre Gaillard pour ses recherches qui ont permis de relater l’historique, rédigé pour la première fois en langue française, de cette entreprise qui a eu pour suite la création en avril 1947 de la compagnie nationale Jugoslovenski Aero Transport (JAT).
Au milieu de l’année 1940, prenait l’air en Italie un avion étrange, le Campini Caproni C.C.2, mû par une propulsion qui se voulait révolutionnaire, en l’occurrence un motoréacteur,
moteur à pistons entraînant un compresseur. Si la formule ne donna pas les résultats en vol attendus, le régime politique alors en place en fit en premier lieu un moyen de propagande, l’appareil étant également devenu à titre anecdotique le premier jet de transport postal au monde.
Une page s’est tournée fin octobre dans l’Extrême-Orient russe où eut lieu le tout dernier vol commercial du Tupolev 154. C’était l’occasion de revenir sur la carrière de cet avion emblématique.
Quelques jours plus tard, le 8 novembre, l’aéroport international de Berlin-Tegel fermait définitivement, après soixante-douze années d’activité. Après avoir été la première compagnie à le desservir régulièrement en 1960, Air France a eu l’honneur de faire le tout dernier vol depuis cette plate-forme symbolique à l’histoire mouvementée.
Il y a tout juste cinquante ans, lors de leur exploration spatiale, les États-Unis faisaient face à la problématique du contrôle de trajectoire de leurs véhicules spatiaux après la rentrée dans l’atmosphère terrestre qui se terminait alors sous parachutes.
Le défi posé aux scientifiques était de faire atterrir leurs futurs engins à un endroit déterminé de façon précise et contrôlée, à l’exemple de l’avion.
Les industriels Northrop et Martin Marietta relevèrent le défi et mirent au point différents dispositifs expérimentaux qui aboutirent au concept de la navette spatiale pouvant rejoindre le sol en vol plané, sans réacteurs d’appoint pour les phases d’approche et d’atterrissage.
Éditorial de Jean-Pierre Dussurget, rédacteur en chef
116 pages, 24 x 32 cm, dos carré