– Le 14 juillet 1971, premier vol du VFW-Fokker 614 (Ph. Boscardin)
Il y a tout juste cinquante ans, le premier vol du biréacteur de transport régional VFW 614 marquait la renaissance de l’industrie aéronautique civile d’Allemagne de l’Ouest. Sa formule originale d’implantation des réacteurs au-dessus des ailes apportait des avantages dans le domaine du bruit, de l’ingestion d’eau et de débris sur piste sommaire. S’il fut globalement réussi, cet avion n’arriva pas à trouver sa place auprès des compagnies, étant en concurrence avec d’autres appareils pour des raisons tant techniques que politiques.
– Châteaudun : Canopée, une collection unique à la croisée des chemins (É. Rachou)
Coup de projecteur sur la collection d’aéronefs militaires Canopée située à Châteaudun. La fermeture de la base qui l’abrite remet actuellement en question l’existence même de cette collection et son sort est actuellement lié à la décision très attendue à la fois du ministère des Armées et de celle des élus locaux et régionaux. La conservation de ces appareils historiques est entre leurs mains.
– T-6A Harvard en appui-feu au Congo belge et Ruanda-Urundi [1960] (général-major aviateur W. De Brouwer)
Au début de 1960, la situation d’insécurité dans le territoire du Congo amena les forces armées belges à se doter dans leur colonie de « flights d’appui-feu » utilisant des North American T-6. Les troubles s’amplifiant, ces avions furent grandement mis à contribution pour tenter de restaurer l’ordre. Ces évènements dramatiques s’estompent peu à peu de nos mémoires et c’est tout l’intérêt du témoignage de Wilfried De Brouwer, acteur en première ligne, qu’Icare vous présente dans ce numéro.
– Alfred Lacaze et la tragédie du « Ville de Saïgon » (B. Bacquié)
Juin 1940 en Indochine, un appareil Dewoitine 338 d’Air France (et donc civil) avec aux commandes Alfred Lacaze était lâchement abattu avec son équipage par la chasse japonaise. Ancien d’Air Asie et d’Air Orient, il disparaissait à l’âge de 36 ans dans la tourmente de l’invasion nippone. Grâce aux documents familiaux qui nous ont été confiés par son neveu Jean-Claude Robert et à l’aide précieuse de Bernard Bacquié, nous avons pu reconstituer sa participation très active à l’accomplissement de la ligne d’Orient, l’œuvre magistrale de Maurice Noguès.
116 pages, 24 x 32 cm, dos carré
