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Japanese Special Attack Aircraft & Flying bombs

R. Ishiguro & J. Januszewski

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“Kamikaze”, that’s a word which means a lot of things today. The Allies learned the definition of this word by the hard way in 1944. Still today, many are still trying to understand how those pilots were able to sacrifice their life in numbers, recalling that this was not thinkable in any western country.

If many articles or books have been written on this topic, most have been written by non-Japanese people, being consequently sometimes far from the true spirit of the Kamikaze. That is why this book is interesting, because it is basically written by a Japanese, more able to catch the feeling and spirit of the Kamikaze and to try to bring some explanations. The first part of this book is dedicated to the building up of the Kamikaze and the narration of the missions against the Allied ships. I was not imaging that so much photos were available, most coming from Japanese side, a very good surprise indeed. If the results of the Kamikaze actions are pretty well known, the authors give the details of the ships sunk by the Kamikaze but also the ships enough damaged to be obliged to be sent away for repairs, sometime until the end of the war. Consequently, in obliging some ship to leave the combat zone, the Kamikaze reached a part of they goal, even if the first goal was to sink any ship around. Beside the total losses, it must be recalled that many ships were also hit, killing a lot of sailors on board and their numbers must not be forgotten either. In this first part, the author give a list of all the Kamikaze units and they fought, giving a good reference to anyone.

The second part of the book is more technical and gives the equipment used by the Kamikaze to conduct their deadly attacks and the numerous projects under way when the War ended in 1945. It is interesting to notice that the Japanese were working on some very technically advanced projects (missiles, jet and flying bombs) which were living alongside some more basic projects like the bomber balloons. In any case, anyone would be able to see that the Japanese industry remained ambitious until the end of the war. This part contains numerous line drawings and colour profiles to illustrate this part in the best way as it can be.

In starting reading this book of 264 pages, you are rapidly caught in the middle of the action, and will passionate any historians even if the Japanese aviation is not your main field of interest and far to be (and it is my case!). I have learned many things in reading this book, and if you want to have a good approach of the Kamikaze, this book is probably the best one today and it is available at a very competitive price.

Highly recommended

Phil Listemann


264 pages, 210 x 297 mm, softcover
in English


L’aviation japonaise n’a jamais vraiment attiré mon attention, probablement parce qu’il y a peut-être un décrochage culturel dès le départ. Mais, en tant qu’Occidental, l’histoire des Kamikaze ne peut que me fasciner, car cet esprit particulier n’a pas cours dans notre acquis collectif. Les articles traitant des Kamikaze sont nombreux, mais comme ils sont le plus souvent traités par des Occidentaux, leur impact reste relatif car ils traduisent mal l’esprit global du Kamikaze. Comme ce livre a été écrit à la base par un Japonais, on pouvait penser qu’il était possible alors de mieux comprendre et éventuellement d’admettre ce qui a animé ces pilotes japonais pour réaliser ces missions suicide. Ce qui m’a d’abord aidé à me plonger dans cet ouvrage, ce sont les nombreuses photos, dont une trentaine montrant les Kamikaze en action, plupart ayant été prises par les Japonais eux-mêmes ; ceci a constitué une bonne surprise, car je n’imaginais pas qu’il pouvait avoir eu autant de photos prises juste avant le décollage ou au cours des premières phases de vol de ces missions sans retour. Ces photos illustrent une première partie qui raconte l’origine des Kamikaze et la formation des unités ainsi que les rituels. Si ces premiers chapitres n’offrent rien de vraiment nouveau, la narration des missions des Kamikaze nous plonge vite dans la réalité de la guerre, et ce avec beaucoup de détails. Les pertes alliées ne sont pas seulement comptées en nombre de bateaux coulés mais aussi en perte en marins. De fait, si le bilan des Kamikaze reste mitigé au regard du nombre de navires coulés (quoique le nombre de navires obligés de quitter les zones de combat pour réparations est plus significatif), les 4000 pilotes japonais qui ont trouvé la mort dans ces missions suicides ont aussi causé la mort ou mis hors de combat de nombreux marins alliés (surtout américains), et les chiffres laissent à penser que les Kamikaze ont pu faire presque jeu égal avec les Américains en ce qui concerne les pertes en vies humaines, ce qui ne s’était pas vu depuis 1942. Les deux tableaux publiés sont particulièrement instructifs, le premier listant les unités Kamikaze avec leur équipement et précisant à quel moment elles sont intervenues, et le deuxième dressant la liste des navires alliés coulés ou obligés de quitter les zones de combat, et ce parfois pour la durée de la guerre. Le paragraphe qui conclut cette première partie est également intéressant, car il précise l’âge moyen des pilotes et les grades de ces volontaires, ce qui aurait pu donner une analyse très intéressante si elle avait été poussée plus loin.

La deuxième partie est consacré au matériel en tous genres utilisé ou en projet destiné à lutter essentiellement contre les navires alliés, qu’ils aient été pilotés ou non. Même sans les bombes atomiques, la plupart de ces projets n’auraient probablement pas abouti mais ils montrent que l’industrie japonaise est restée ambitieuse jusqu’à la fin de la guerre avec des missiles, bombes volantes et avions à réaction.

En lisant ce livre de plus de 260 pages, parsemé de dessins au trait et de profils couleur, on apprend beaucoup de choses et nous emmène dans un autre univers. Le prix d’une trentaine d’euros est justifié au regard des documents mis à jour. Comme c’est un thème “mythique”, il conviendra tout aussi bien aux néophytes qu’aux spécialistes de l’aviation japonaise.

Philippe Listemann


264 pages, 210 x 297 mm, couverture souple
en anglais

En bref

Mushroom

ISBN 978-8389450128

28 €