La pin-up du B-24 [2/2]

Nous présentons nos excuses à nos lecteurs et à l’éditeur pour le retard pris dans la publication du commentaire de cet ouvrage.
P.B.

Ali.La.Can. Quelle idée saugrenue de nommer ainsi un bombardier ? Le premier volume de La pin-up du B-24 répondait à cette question, mais laissait en suspens d’autres questions : pourquoi la pin-up qui ornait le nez de l’appareil, et qui semblait protéger l’avion et l’équipage, les a-t-elle abandonnés ? Mais aussi : qu’est-ce qui a pu les dérouter au point de se perdre en plein désert ?

On trouvera les réponses dans Nose art, un album particulièrement réussi. En effet, si [Ali.La.can], le premier tome, plantait de décor de façon tonique, celui-ci nous mène dans un tourbillon de rebondissements qui empêche de le refermer avant que n’apparaisse le mot « fin ». À peine une péripétie est-elle achevée que le scénario rebondit sur une autre, et ceci à un rythme qui ne laisse guère le temps de souffler. Du grand art ! Jack Manini et Michel Chevereau signent une aventure réellement aboutie. Si parfois la trame d’une bande dessinée est cousue d’un fil un peu trop clair, nous vous mettons au défi de deviner le dixième de ce qui va se passer dans ce second album.

En revanche, nous pouvons vous préciser que le séquençage du scénario, le dessin et la mise en couleur sont de la même veine que ceux d’Ali-La-Can, avec des jeux de couleur très réussis. Au bout du compte, une histoire en deux volumes vraiment plaisante, tant du point de vue du scénario tonique et bien séquencé que de l’approche graphique originale où en particulier le jeu des teintes est particulièrement évocateur. Chaque page, chaque vignette, se décline dans des teintes qui donnent un climat caractéristique, ainsi que le laissent voir les trois planches ci-dessous. On en redemande !

Philippe Ballarini

56 pages, 24,3 x 32 cm, couverture cartonnée
0,670 kg
Couleur : Jack Manini

Les albums de la collection La pin-up du B-24

Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Bamboo

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