En 2015, pour la 4e édition de ce fascicule, la plume avait été reprise par Patrick Vacher, avec une incursion que nous avions signalée dans le domaine des drones. En 2017, vu l’ampleur que prenait ce phénomène, rendant nécessaire la parution d’ouvrages spécifiques, les drones avaient finalement été évincés de la 6e édition.
Pour cette 9e édition, nous retrouvons la dernière configuration, sans les drones. Par contre, suite à une évolution un peu plus permissive des règles internationales, et donc leur adaptation chez nous à la réglementation française, on constate d’importants changements dans plusieurs classes pour ce qui est des masses limites et de la puissance maximale.
On note également une nouvelle règle concernant la capacité minimale d’emport, et une mise à jour des statistiques sur le parc machines.
Si ce petit livre est toujours d’un format à — presque — le glisser dans une poche, tout cela induit 10% d’inflation du nombre de pages, passant de 120 en 2017 à 132 aujourd’hui (en 2015 avec les drones, cela faisait 136 pages).
L’ouvrage, comme ses aînés, est toujours en noir et blanc, ce qui n’est gênant que pour les pages présentant les signaux, lumineux en vol et fixes au sol. Mais c’est la rançon d’un prix modeste, maintenu à 15€.
Au bilan, il faut noter d’énormes améliorations didactiques et techniques depuis les premières éditions, et un petit manuel désormais plus agréable pour l’ULMiste
Jean-Noël Violette
132 pages,14,5 x 20,5 cm, broché
0,180 kg