Prenons un peu d’altitude : le 24 octobre 1946 (eh oui, déjà !), une fusée V2 tirée depuis White Sands (États-unis) prenait la première photo de la Terre depuis l’espace. En 1950, plus d’un millier de clichés « spatiaux » de la Terre nous seront parvenus depuis 1946. Cet album de la collection La grande imagerie nous propose de faire plus ample connaissance avec la « planète bleue » que nous habitons depuis environ deux millions d’années… et que nous survolons en avion depuis un peu plus d’un siècle. Le schéma de ce livre est simple et coutumier : la formation de notre planète mère, sa structure interne et les plaques et la dérive des continents (dommage que nom de Wegener ne soit pas mentionné). Le terme « planète bleue » s’imposait pour un chapitre rappelant que la Terre était à 71% recouverte d’eau. Après deux pages consacrées au relief arrivent les évocations de l’érosion (et les étonnantes formations comme les paysages de Cappadoce, les cheminées de fées de Turquie, les arches colossales…) puis de l’apparition de la vie sur Terre et de ses peuples. On remarquera que si l’auteur évoque différents groupes humains, il évite soigneusement le terme de « race ». Si ensuite nous sont présentées les richesses naturelles de notre belle planète, mais également les cataclysmes qui s’y produisent ainsi que les graves dangers que lui fait encourir l’espèce humaine.
Comme toujours dans la collection La Grande Imagerie, les textes sont courts et vont à l’essentiel, accompagnés d’une iconographie abondante et de qualité. Ce livre-album d’un classicisme certain est enrichi de sujets très présents et s’inscrit tout à fait dans la série précitée.
Philippe Ballarini
24 pages + 2 planches, 22,5 x 29,5 cm, couverture cartonnée
0,451 kg
– Illustrations : Giampetro Costa
– Disponible en librairies, maisons de presse et grandes surfaces.
– D’autres ouvrages de la collection La grande imagerie.
Avec l’aimable autorisation des
Éditions Fleurus