121 morts. C’est le tribut que payèrent les navigants des Lignes Latécoère puis de l’Aéropostale. Sur une carte, il est aisé de tracer le parcours qui menait, par voie des airs, de Toulouse à Dakar: il suffit de joindre les jalons des lieux de décès de pilotes et de mécaniciens de la « Ligne ». De décès ou de disparition, car le sable comme les eaux ne rendent pas facilement les corps. Les Lignes Latécoère ? Une épopée. Formidable certes, mais gourmande en vies humaines. Une « saga » aux innombrables rebondissements, une véritable mine d’or pour écrivains et scénaristes. Oui mais voilà : si généralement le public aime les héros (surtout tragiques), il ne les accepte qu’en nombre limité. Il est vraisemblable que ce soit l’une des raisons qui fait que ce septième album d’une collection ô combien prometteuse en sera le point d’orgue. Mermoz, Saint-Exupéry, bien sûr. Guillaumet, Vachet, déjà bien moins sûr. Alors les Reine, Vachet, Beauté, etc., il ne faut pas rêver. La mayonnaise ne prendrait sans doute pas. C’est vraisemblablement l’une des raisons de ce « bouquet final » sur Cap Juby.
Cap Juby
L’aéroport de Cap Juby sur la côte marocaine sert d’escale de ravitaillement des lignes de l’Aéropostale. Antoine de Saint-Exupéry y est nommé chef d’aérodrome. Il est entre autre chargé de la sécurité du site tout comme de l’approvisionnement des machines. Ce qui, entre les raids nomades et les intempéries, n’est pas une mince affaire. Lorsqu’arrive un hydravion en flammes les choses se compliquent.
48 pages, 23,4 x 32,5 cm, relié couverture rigide
0,620 kg
– Couleurs par Axel Gonzablo
– Les albums de la collection L’Aéropostale
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil
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© Éditions Soleil
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