Trois ans ont passé depuis la mort du père de Josef. Revenu en banlieue parisienne avec sa mère et ses cadets, il travaille aux usines Caudron en rêvant de pouvoir se payer son brevet de pilote. Mais la vie est parfois facétieuse : son jeune frère, devenu coursier pour les revendeurs d’héroïne, va de nouveau l’aspirer dans l’aventure, utilisant cette fois un Caudron G.III pour du transport de chnouf…
La reconstitution du Paris de 1920 et de sa banlieue encore rurale est plutôt réussie.
Kraehn connaît son travail et fournit ici un scénario enlevé et efficace, entraînant d’un bout à l’autre. Moins centré sur les dilemmes moraux et davantage sur les rebondissements, ce deuxième tome s’éloigne de la quête initiatique au profit du récit d’aventures, situé dans le milieu des apaches parisiens, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Le dessin de Millien et Jambers est dans la même veine : propre, efficace, pas toujours très original mais expressif et élégant.
Le dynamisme du trait et de la mise en page répond ainsi à celui du scénario, l’ensemble formant un récit populaire, policier et aéronautique soigneusement installé dans une période souvent oubliée, à la tonalité parfaite pour un public adolescent ou jeune adulte.
Franck Mée
46 pages, 23,5 x 31 cm, couverture cartonnée
– Les albums de la série L’aviateur
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Dargaud
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© Éditions Dargaud
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