Après les Allemands d’Afrique et les Apaches de Paris, c’est chez les acrobates du ciel que nous retrouvons Joseph. En 1924, il accepte en effet de piloter dans un cirque aérien, régalant les habitants du pays de ses figures et donnant des baptêmes de l’air. Il monte ainsi ses heures en espérant pouvoir convaincre les compagnies, dont la célèbre ligne que Latécoère déploie entre Toulouse et Saint-Louis du Sénégal.
En 55 planches, Jean-Charles Kraehn développe son récit, toujours enlevé et riche en rebondissements, alternant avec bonheur drames et action. Un petit bémol tout de même : si, au premier tome, il était naturel d’intégrer l’explication de la relation entre Tramp et L’aviateur, nous savons désormais à qui nous avons affaire. Il est donc temps d’arrêter d’ouvrir et de boucler sur des planches de Yann Calec dans les années 1950, qui n’ont aucun rapport avec l’histoire de Joseph Schäfer dans les années 1920…
Toujours bien ancré dans l’Histoire, le scénario croise une poignée de personnages réels (ici, Didier Daurat).
Le dessin de Chrys Millien est classique et élégant, bien porté par une mise en page dynamique qui colle parfaitement au récit. Patricia Jambers est toujours chargée des couleurs, discrètement soignées, avec un agréable rendu des volumes.
Ce troisième tome installé au cœur des années vingt se lit donc avec un plaisir renouvelé et devrait ravir une cible adolescente/jeune adulte
Franck Mée
60 pages, 23,5 x 31 cm, couverture cartonnée
– Les albums de la série L’aviateur
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Dargaud
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© Éditions Dargaud
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