C’est tout un exercice pour un critique que de redire la même chose, à chaque fois de manière différente. Pour ce quatrième Faucon du désert, nous irons donc à l’essentiel : dessin agréable, mise en page moderne, couleurs réussies, scénario abracadabrant, rebondissements délirants et naïveté ahurissante.
Ce résumé de nos avis sur les trois premiers tomes masque tout de même quelques nouveautés : d’abord, après le Hurricane, le Bf 109, le Folgore et le Spitfire, c’est au tour du Mosquito d’être une gentille bébête facile à apprivoiser par quiconque n’a jamais mis les pieds dans un avion ; ensuite, le scénario s’éloigne un peu des combats aériens pour lancer les personnages sur la quête d’un trésor égyptien, guidés par un Leica qui peut photographier des avions avec son 35 mm. L’avantage, c’est qu’en sortant complètement du cadre historique et géopolitique, cette aventure façon Club des cinq devient une sorte de délire assumé et non plus une accumulation d’erreurs patentes.
Franck Mée
48 pages, 24 x 32 cm, couverture cartonnée
– Tome 1 : Martuba Airfield
– Tome 2 : Hal far
– Tome 3 : Bergün
– Tome 4 : Saqqara
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Delcourt
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