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Vlad a une idée, une idée toute simple en apparence mais qui pourrait changer pas mal de choses en cas de panne : transformer, en vol, un avion en cerf-volant.
Plutôt qu’un parachute embarqué, difficilement envisageable pour de gros avions, son idée est de loger entre les ailes et le fuselage de larges voilures souples, que l’on pourra déployer au besoin pour multiplier la surface alaire de l’avion et lui permettre un atterrissage quasiment vertical, quel que soit le terrain, tout en douceur.
L’idée est une chose ; mais ce n’est alors que le début d’un parcours du combattant, pour trouver le financement permettant de construire une maquette, puis d’adapter un avion qui démontrera la viabilité du concept auquel ni les constructeurs, ni les autorités ne croient. Des rencontres chanceuses, d’autres un peu moins, des essais à haut risques mèneront Vlad du sud de la France à la banlieue moscovite en passant par la Californie pour, finalement, tenter de vendre l’idée aux fabricants d’avions…
À mi-chemin entre le polar, l’exposé technique et la politique-fiction, le roman de Wladimir Vostrikov est promis au succès.
Franck Mée
295 pages, 14,5 x 21 cm, couverture souple
NDLR : Nous avions déploré, dans la précédente édition, « des fautes d’orthographe, des problèmes de concordance des temps ou des accidents de mise en page ». L’auteur-éditeur a eu la sagesse d’y remédier dans la nouvelle édition.