Plusieurs ouvrages ont déjà été publiés sur la disparition du Boeing 777 de la compagnie aérienne malaisienne en mars 2014, ainsi que des documentaires pour la télévision. Attention, il s’agit ici d’un roman, comme il est bien précisé sur la couverture. Il a été rédigé seulement six mois après l’événement tragique et publié en 2017.
De fait, si ce roman oscillant entre action et espionnage trouve son origine dans un fait divers aéronautique, il est très peu question d’aviation passé le quatrième des trente chapitres du livre. Morbraz propose un déroulement et une issue à la disparition de cet avion et de ses passagers, que nous ne déflorerons pas ici. Signalons seulement que l’hypothèse paraît plausible.
C’est un ouvrage qui fait penser à San Antonio, aux nouvelles de James Bond, mais surtout aux aventures de SAS, par un quasi clonage du héros. L’auteur breton glisse d’ailleurs à la fin de son roman une petite référence aux romans de Gérard de Villiers.
Ce livre est rapide à lire, parfait en période estivale. Tout au plus peut-on s’étonner de la postface totalement en dehors du sujet, simple tribune de l’auteur qui dénote du roman.
Jocelyn Leclercq
268 pages, 13,5 x 21 cm, couverture souple
0,329 kg