Les Ailes de Plomb [7]

Il est tout de même épatant de se trouver nez-à-nez avec une bande dessinée qui dépeint avec tant de crédibilité et de cohérence une époque que l’auteur-dessinateur-coloriste n’a pas pu connaître. Cela en dit long sur son travail de documentation. Autobus Mercedes-Benz O 3500, coupé Volkswagen Karmann-Ghia, Citroën DS 19, Renault 4CV, moto BMW R 50, fourgon Peugeot D3A, automobile russe GAZ Pobieda M20… Christophe Gibelin n’a pas donné dans l’approximatif. Guerre froide oblige, il fait intervenir un hélicoptère sans aucune marque d’identification dans lequel on reconnaîtra un Mil Mi-1M d’origine soviétique. Là encore, une machine que nous n’avons pas l’habitude de trouver dans une bande dessinée.

Question : « Et… Plomb, il est mort à la fin ? » Ne comptez pas sur nous pour vous le dire. En tout cas, s’il en réchappe, c’est qu’il a une sacrée veine ! Parce qu’avec toutes les (més)aventures qu’il a vécues en sept albums, il a eu plus d’une fois l’occasion de passer l’arme à gauche.

Ce tome 7, qui se déroule essentiellement en Allemagne, dans la Forêt-Noire, se termine avec les trois lettres FIN. Si les autres volumes allaient crescendo dans le mystère, celui-ci, après avoir encore fait monter la pression, ôte la soupape de la cocotte-minute. Vous aurez les réponses à toutes les questions, en particulier celles-ci : que s’est-il réellement passé avec le MiG 15 ? Les Américains ont-ils joué un rôle caché dans cette histoire tortueuse ? Lothaire Burg et Annie (l’ex-compagne de Plomb) arriveront-ils a temps pour essayer de tirer d’affaire notre « héros » ? De quel bord sont réellement Olivier et Stan ? etc. Et surtout… Patrick Plomb (et accessoirement Agnes Kirschen) vont-il s’en sortir ? Vous le saurez en dévorant (aussi posément que possible) le septième volume de Les ailes de Plomb.

Philippe Ballarini

48 pages couleur, 23 x 32 cm, reliure cartonnée
0,540 kg

La collection Les ailes de Plomb

Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Delcourt

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