L’an passé, Étienne Willem lançait Les ailes du singe, contant les aventures d’un pilote cabochard, caractériel et mal embouché, embarqué dans un dirigeable au-dessus de New York. Changement de côte pour ce deuxième épisode : notre « héros » a retrouvé son travail de cascadeur à Hollywood, où il tente de se faire oublier des sbires d’Howard Hughes.
Il n’a cependant pas perdu son naturel bougon ni son don pour se mettre dans de sales draps : il croise une starlette poursuivie par des patibulaires armés et, bien entendu, se retrouve de nouveau embarqué dans une histoire rocambolesque, à mi-chemin entre film noir des années cinquante et courses-poursuites à la Philippe de Broca.
Enlevé, bourré de gags, de rebondissements et de références cinématographiques, le scénario est franchement entraînant et, malgré l’ajout d’une touche de fantastique, peut-être mieux mené que celui du premier tome. Le graphisme toujours expressif et dynamique porte élégamment l’histoire, avec en prime quelques drôleries visuelles pour épicer un peu plus la sauce (la tête de Cecil B. DeMille est impayable).
Avec l’aimable autorisation des © Éditions Paquet
Amateurs de récits historiques documentaires ou de grands mélodrames, Les ailes du singe n’est pas pour vous. Mais si vous êtes fan de comédie légère et d’aventures, celles de cet antihéros grognon vous réjouiront au plus haut point.
Franck Mée
48 pages, 24 x 32 cm, relié couverture cartonnée
0,600 kg
Les albums de la collection Les ailes du singe
Avec l’aimable autorisation des © Éditions Paquet
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