On a parfois tendance à l’oublier, mais chronologiquement, avant la chasse, avant le bombardement, l’aviation fut celle de l’observation et de la reconnaissance. Au tout début de la Grande Guerre, les premiers appareils militaires étaient tout simplement des avions d’origine civile, graciles et d’allure fragile, comme le Farman MF7 « Cage à poules » présent sur la couverture. Leur seule fonction était de repérer les positions ou le mouvements de l’ennemi ou de participer aux réglages de l’artillerie. Ils évoluèrent bien vite en des appareils modernes, rapides et puissants, souvent équipés d’un armement défensif. Il aurait été impensable que l’Aérocollection les oublie ou les néglige.
Difficile de ne pas plonger dans les affres de la redite quand il s’agit de présenter des ouvrages d’une même collection. Rappelons que si la rédaction du texte incombe à Jean Molveau, dont la compétence n’est pas contestable, en particulier en matière d’aviation ancienne, les illustrations sont l’œuvre de Jean Bellis, dont vous êtes censé connaître le talent d’aquarelliste si vous êtes un amateur d’aviation. Dans ces ouvrages oblongs dont la reliure est en haut, le texte de 1900 signes (±1) occupe la page supérieure quand l’illustration de 15 x 30 cm occupe celle du bas.
Par son double aspect documentaire et esthétique, cette collection mérite qu’on y prête attention. Rappelons que l’éditeur Cépaduès a eu la bonne idée de prévoir un élégant coffret blanc destiné à recevoir l’ensemble des ouvrages de la collection.
Philippe Ballarini
40 pages, 30 x 15 cm, couverture souple dos carré
0,156 kg
– Les autres ouvrages de cette collection.
Pour cette Aérocollection, l’éditeur Cépaduès propose un coffret.
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Cépaduès
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