Les formations d’hélicoptères de l’Aéronautique navale est un ouvrage en deux volumes (pour l’instant). Rien d’étonnant : l’étude complète d’Éric Escoubet a nécessité à ce jour 550 pages, ce qui en aurait fait un lourd « pavé » difficile à manier. Par ailleurs, la première partie, intitulée Un passé lointain, mais fondateur, et la montée en puissance, évoquait en quelque sorte la « préhistoire » de ces formations de voilures tournantes avec les autogires, l’Indochine et l’Algérie, deux théâtres d’opérations fondateurs en matière de doctrine d’emploi. Avec ses 52 pages, cela ne justifiait pas l’édition d’un volume complet. C’est donc en couplant ce premier volet avec un suivant, de 157 pages, intitulé Un passé plus récent mais néanmoins révolu, que l’ARDHAN a construit le [premier volume] de cette étude.
Ce second tome traite de l’historique des actuelles formations, jusqu’à la fin de l’année 2017. Vous en trouverez le sommaire (et donc la liste des unités présentées) à la fin de cet article*. Ce volume est à prendre comme une sorte de « journal » où, pour chacune des formations considérées, sont détaillées les missions effectuées, tantôt par année, tantôt de manière plus précise, jour après jour. On notera la richesse de l’iconographie. En particulier, de nombreuses photographies (en couleur) sont de toute beauté. Les indispensables cartes, meilleur moyen pour situer une opération, ne sont pas oubliées. Compte tenu du fait que les formations étudiées sont chargées de missions parfois fort différentes, ce livre est remarquablement varié. On y trouvera par exemple du sauvetage en mer, de la police des pêches, lutte contre le narcotrafic, assistance humanitaire, contre-terrorisme, lutte anti sous-marine, etc.
C’est un livre très « signé ARDHAN ». En utilisant le vocabulaire actuel, « c’est du lourd ». En bon français, c’est encore un livre de référence que nous propose cette association dont les ouvrages sont fort difficiles à prendre en défaut. Par « livre de référence », il faut entendre que nous sommes dans un domaine qui exclut la fantaisie ou les effets de style racoleurs : un ouvrage auquel on pourra se référer lors de recherches.
Notez qu’il conviendra de réserver dans votre bibliothèque un espace pour un (ou plusieurs) tome(s) à venir, l’ARDHAN ayant prévu de publier la suite de l’histoire des voilures tournantes de l’Aéronautique navale à compter de l’année 2018. Ce second volume est difficilement dissociable du tome 1 des Formations d’hélicoptères de l’Aéronautique navale
Philippe Ballarini
308 pages, 21 x 29,7 cm, relié
1,137 kg
Préface du contre-amiral Guillaume Goutay, commandant de la force de l’aéronautique navale
Sommaire :
– 1.- Le Centre d’expertise hélicoptères de l’Aéronautique navale
– 2.- Le Centre d’Expérimentations Pratiques et de réception de l’Aéronautique navale / Escadrille 10S (CEPA-10S)
– 3.- L’École de Spécialisation sur Hélicoptères Embarqués – Escadrille 22S
– 4.- La flottille 31F
– 5.- La flottille 32F
– 6.- La flottille 33F
– 7.- La flottille 34F
– 8.- La flottille 35F
– 9.- La flottille 36F
– 10.- Les activités du PAN Charles De Gaulle et de son Groupe Aéronaval (GAN)
– 11 – Les bâtiments porteurs d’hélicoptères (BPH)
– 12 -Abréviations, sigles, acronymes
– Annexe 1 : Les hélicoptères en service en 2017
– Annexe 2 : Profils des hélicoptères actuellement en service fin 2017