Le « grand » porte-avions est l’un des symboles les plus évidents de la Pax americana. Depuis 70 ans, il est de toutes les crises, de la Corée en 1950 à l’intervention en Syrie et en Irak en 2015 en passant par Cuba, le Vietnam, les guerres israélo-arabes, l’Iran et l’Afghanistan. Premiers sur zone, souvent les derniers à en partir, les porte-avions et leurs groupes aéronavals ont vu s’accroître, au fil du temps, leur puissance de feu et leur capacité de déploiement. Aujourd’hui encore, les Nue/car Aircraft Carriers occupent une place prépondérante dans la stratégie globale des États-Unis. Cette domination naît au cours des 45 mois de la guerre du Pacifique, mais trouve ses racines dans les vingt cruciales années de l’entre-deux-guerres, au gré des aléas politico-économiques et au rythme des polémiques entre partisans et adversaires de « l’aéroplane », puis de l’aviation.
Dans les pages qui suivent, Pascal Colombier expose le cheminement complexe qui va conduire la Marine des États-Unis à la « révolution » du porte-avions. Des tâtonnements techniques aux débats doctrinaux sans fin des années 1920 et 1930, l’US Navy en arrivera à mettre en œuvre des tactiques de plus en plus élaborées contre les U-Boote en Atlantique et surtout durant la formidable offensive qui, en 30 mois, va conduire la Pacifie Fleet de Guadalcanal aux rivages du Japon.
Éditorial de Xavier Tracol
Sommaire :
– Introduction générale
– La création de la Carrier Force
– Les premières grandes unités
– À l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale
– Les tactiques des porte-avions d’escadre dans le Pacifique
– L’entrée en scène des porte-avions d’escorte
– L’acquisition de la suprématie
– Pendant ce temps-là, en Atlantique
– La campagne des Philippines
– L’ultime offensive
– Conclusion
116 pages, 21 x 29,7 cm, dos carré
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Caraktère
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