C’est bien connu, tous les « aérophiles » ont leur dada, leur avion-fétiche, l’appareil qui les hante parfois depuis leur enfance. Suivant leur âge et leur situation géographique, ils font toute leur vie une fixation sur les Lockheed Constellation, les F-100 Super sabre ou les F-104 Starfighter, les Mirage IIIC de Tanguy et Laverdure, etc. Pour se débarrasser de cette manie obsessionnelle, une seule solution : écrire un ouvrage, même modeste. Yves Laurençot, lui, est « habité » par le Mystère. Et pas n’importe lequel : le II. Et cela nous arrange, car s’il y a relativement peu d’écrits récents sur le Mystère IV, en ce qui concerne son aîné le Mystère II, la littérature aéronautique est encore plus pauvre. Il existe bien le « Document’air » de Jean-Jacques Petit, chez Avia Éditions (épuisé) et le Docavia n°13 de 1980 (Ouragans, Mystères et Super-Mystères, lui aussi épuisé), mais Jean Cuny n’y explique pas les raisons du rapide abandon du Mystère II : trois ans de service, c’est tout de même très court ! Et c’est précisément ce point qui a intrigué l’auteur et qui est développé ici.
Cette publication est le résultat de l’enquête d’Yves Laurençot et de ses multiples rencontres. Le destin des 20 prototypes et appareils de présérie est évoquée, de même que nous sont détaillés les différents problèmes posés par cette machine, en particulier le siège éjectable qui avait la réputation d’être un « tueur ».
Le Mystère II ayant été un « brouillon », il est logique que l’auteur consacre quelques pages à son successeur, le Mystère IVA qui connut un tout autre destin.
Quelques pages d’annexes comprenant des plans, tableau, liste, dessins techniques et l’enquête est close.
Question réalisation, c’est de la publication « domestique » : trente pages imprimées sur une seule face (pour éviter les transparences), thermo-reliure, couverture rhodoïd… Il est important de ne pas considérer ce document comme un « livre » destiné à être vendu. Ce n’est que sous les demandes d’amateurs intéressés que Yves Laurençot a fini par accepter de le diffuser. On ne peut d’ailleurs pas dire qu’il le vende : ce qui vous est demandé est une participation aux frais d’impression et d’expédition.
Philippe Ballarini
30 pages, 21 x 29,7 cm, couverture rhodoïd
Ce
fascicule est uniquement disponible auprès de l’auteur.
Participation
aux frais d’impression et de port : 10 €
Avec l’aimable autorisation de
© Yves Laurençot
Avec l’aimable autorisation de
© Yves Laurençot