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Reconnaissance en aéroplane

Capitaine Pichot-Duclos

Il fallait être un esprit singulièrement éclairé pour envisager, avant que n’éclate la Grande Guerre, le rôle que pourrait y jouer la technologie balbutiante du « plus lourd que l’air ». Prenant en compte l’éternel principe de l’importance du renseignement et l’intérêt que pouvait présenter cet « observatoire aérien mobile », le capitaine Pichot-Duclos avait, dès 1912, exposé un état des lieux d’une remarquable précision et en avait tiré des conclusions doctrinaires d’une grande finesse.

Cette étude très accessible est un témoin précieux, à considérer comme un jalon dans l’histoire de l’aviation militaire. Sont abordées, toujours dans le cadre de missions d’observation, les vices et vertus comparés des différents avions et types d’appareils existants, de même que l’accent est mis sur la nécessaire rapidité de la transmission des informations (par TSF, déjà !). Un chapitre est consacré à l’observateur, aux qualités dont il doit faire preuve et à sa préparation, tandis qu’une autre partie fait le point sur la pratique de l’observation aérienne à l’étranger, l’ouvrage étant conclu sur une série de propositions.

Ce livre est donc un point de repère solide sur l’état de la pensée militaire aérienne française au tout début de 1912. Le général Foch qui avait affirmé que « Tout ça, c’est du sport. L’aviation, pour la guerre, c’est zéro » se voyait déjà démenti peu de temps après sa déclaration par l’ouvrage du capitaine Pichot-Duclos, lequel, observateur en aéroplane (et donc pionnier), a dédié son ouvrage… à un certain Étévé qui passera à la postérité.

Philippe Ballarini


(152 pages, format 14,8 x 21 cm)

Ouvrage édité en 1912


Cet ouvrage fait partie de la collection
La guerre aérienne : la pensée préservée.

En bref

Éditions Lavauzelle

ISBN : 2702512046

43 €