Avertissement : Cet article contient des éléments de l’intrigue. Si vous n’avez pas lu le tome précédent, nous vous invitons à consulter la page consacrée au volume 1 .
Faudra-t-il trouver un terme particulier pour certains scénarios de Richard Nolane ? Pourquoi pas ? En effet, que ce soient Wunderwaffen ou Space Reich, le mot « uchronie » est un peu court. Chez Nolane apparaissent au cours de l’histoire des personnages qui sont tout sauf anodins. En particulier Jacques Bergier (coauteur en 1960 du célèbre « Matin des magiciens ») qui semble exercer une attraction particulière sur l’auteur. Il est vrai que Bergier, authentique rescapé de Mauthausen, est tantôt considéré comme un génie incompris, tantôt comme un doux illuminé. Les « nolanies » démarrent dans l’uchronie et glissent peu à peu dans le fantastique ou le paranormal (ou les deux). Puristes et rigoristes, passez votre chemin ; en revanche, si vous aimez les délires fantaisistes, mais étayés par une connaissance et une documentation historique robustes, pas d’hésitation !
Et d’une, si vous pensez que ce troisième volet clôt l’histoire, ne rêvez pas trop. Nous ne connaissons pas la fin (et c’est à se demander si Richard Nolane lui-même la connaît). Où en étions-nous ? Dans le tome précédent, Rapaces en orbite, la course à l’espace entre le Reich allemand et les USA bat son plein, les Américains peinant à rattraper les Allemands : c’est une course entre von Braun d’une part, et Korolev et Bergier d’autre part. Mais pour l’instant, la technologie allemande a le dessus.
Le Russe Korolev et le Français Bergier travaillent de concert pour le programme spatial US.
Les personnages sont ressemblants et aisément identifiables.
D’étranges phénomènes apparaissent dans ce nouveau volume. Ian Fleming (ex espion britannique auteur des « James Bond ») prend une place un peu plus importante, et au États-unis comme en France, on cherche à devancer Werner von Braun par tous les moyens ― tous― et à museler la monumentale base allemande de lancement spatial installée en Bretagne.
D’étranges phénomènes apparaissent… Météorites naturels ou projectiles ?
En tout cas, ce n’est pas dans ce tome-ci que nous aurons la réponse.
Assez peu de machines volantes étranges dans ce volume 3. passablement peuplé d’hélicoptères (Vertol H-21 « Banane volante », Sikorsky S-51 et Focke-Achgelis Fa 223 « Drache »). En revanche, le président Lindbergh se déplace maintenant dans un appareil qui ressemble à s’y méprendre à un Lockheed Constellation C-121… bidérive ! Et pendant que les hommes politiques de tout poil se livrent à des parties de poker menteur, les sous-marins Surcouf et Casablanca participent à une mission dont Ian Fleming est une clé importante. Mais chut !
Philippe Ballarini
48 pages, 21,5 x 29 cm, relié couverture rigide
0,630 kg
Couleurs : Digikore Studios
Les autres albums de la collection Space Reich
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil
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