Après avoir fondé et animé plusieurs magazines aéronautiques de renom, François Besse a lancé son site internet Aerovfr.com axé sur l’aviation légère. En parallèle, il lance un premier ouvrage qu’il définit sous l’appellation amusante de mook, contraction de « magazine » et de « book » (livre en anglais), qui effectivement se trouve à la frontière des deux modes de publication puisqu’il s’agit, tout simplement, d’un recueil d’articles et de reportages.
Les 150 pages de ce document accueillent un peu d’actualité et 9 articles, tous axés sur l’exploitation, l’exposition, la restauration ou la reconstitution d’appareils anciens. François Besse s’est donc intéressé à la conception et la réalisation de la réplique du Dewoitine D-551 par l’association Replic’Air et à la reconstruction en cours d’un Laté 28 par le Cercle des Machines Volantes basé à Compiègne. Une visite des ateliers d’Aéro Restauration Service à Dijon permet de s’intéresser à la maintenance régulière des avions anciens et des warbirds. Un article s’intéresse à l’exploitation d’un Beech Staggerwing, un des avions les plus élégants de la création, tandis qu’un autre s’avère particulièrement riche d’informations inédites pour les amateurs de meetings aériens puisqu’il s’agit de démontrer les coûts réels liés à la propriété et l’exploitation d’un P-51 Mustang. Ces quelques pages, dont on devrait rendre la lecture obligatoire à l’entrée de n’importe quel meeting aérien sont brutes, explicites et clairement vitales pour comprendre le miracle permanent du phénomène warbird et constituent le point d’orgue de ce mook !
Pour faire bonne mesure, l’auteur a ressorti quelques bons articles plus anciens où il relate en détail son vol à bord de Fifi, le B-29 de la Commemorative Air Force (à l’époque, c’était encore la Confederate Air Force !), le tournage du film Memphis Belle en Grande-Bretagne à la fin des années 80, mais aussi un vol tout à fait commercial effectué à bord d’un DC-7 cargo de la Transair Link entre Miami et Kingston en 1990.
Autour d’une thématique beaucoup plus vaste qu’on pourrait imaginer de prime abord, François Besse nous ouvre effectivement certaines coulisses de l’aviation à l’ancienne. Joli document, présenté de façon dynamique, et très varié par son approche du sujet, cet AeroVFR n°1, abondamment illustré, est une initiative éditoriale à suivre attentivement, de toute évidence !
Frédéric Marsaly
148 + 4 pages, 21 x 29,7 cm
plus de 350 photos
0,640 kg
Nous mettons à votre disposition un bon de commande imprimable (pdf 1 page) à retourner à l’éditeur.
Avec l’aimable autorisation de
François Besse
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François Besse
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François Besse