Cet article dévoile une partie du scénario des volumes précédents. Si vous ne les avez pas lus, nous vous recommandons de vous tourner vers l’analyse du volume 1 de la collection.
Dans chacun de ses trois scénarios, l’album numéro 10 La nuit des armes miracles relevait de la pure uchronie. Le suivant, L’ombre de Wewelsburg, ouvrait en grand les portes du fantastique dans lequel s’engouffre Richard Nolane à l’aide de ce douzième volet, « Les pièges du temps ». Nous avons (enfin) des réponses aux principales énigmes « supra-naturelles » apparues dans cette collection : les amateurs de logique cartésienne en seront pour leurs frais. Ce volume reprend, à la vignette près, l’histoire là où elle était suspendue, dans l’expérience à laquelle se livrait le « Visiteur » à Wewelsburg.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très simple : les « tripotages » temporels auxquels se livre le fameux « Visiteur » produisent des effets inattendus, surprenant même l’esprit dérangé d’un Himmler pourtant familier des délires de l’Ahnenerbe. Les pouvoirs du « Visiteur » inquiètent, d’autant plus qu’il est parfaitement conscient de sa supériorité. Heinrich Himmler lui-même, commence à s’alarmer : le « Visiteur » a réparé le visage d’Adolf Hitler et surtout, il a remplacé sa prothèse truquée par une autre, sur laquelle la télécommande du chef de la SS est sans effet. Tout son entourage s’en rend compte : le Führer recouvre la santé… et l’autorité. La donne s’en retrouve changée. Le seul à conserver la tête froide semble être Murnau, le « trompe-la-mort », qui semble comprendre ce qui se passe sans trop s’émouvoir, laissant entendre un certain pouvoir des apparences (que l’on sait volontiers trompeuses).
Pour la première fois dans cette collection, un Lockheed Constellation.
Il s’agit d’un appareil de détection radar, appartenant vraisemblablement à l’US Navy.
Concession à l’uchronie : l’envoi par les Alliés d’un ballon stratosphérique d’observation (non habité) « Skyhook » évoluant à une telle altitude que même une fusée sol-air Wasserfall ne pourrait l’atteindre.
Et pendant ce temps, à Muroc Air Force Base (USA), on suspend un prototype dans la carlingue d’un B-29 spécialement aménagé. Le but : un « bang » sonique devant un parterre de journalistes. L’appareil n’est pas le célèbre Bell X-1, mais un Douglas D-558-1 « Skystreak » (rebaptisé pour l’occasion « Skybullet »). Bien évidemment, l’entêté Edward Curtiss, conseiller du président Truman, suggère d’en faire un vecteur téléguidé pour l’envoi d’une (première ?) bombe atomique sur l’Allemagne. L’Europe subira-t-elle le sort du Japon ?
Un détail… mais qui pourrait prendre de l’importance par la suite : Jacques Bergier n’est pas mort ! Il était étonnant que Richard Nolane le fasse si facilement disparaître.
Philippe Ballarini
48 pages, 21,5 x 29 cm, relié couverture rigide
0,570 kg
Couleurs : Desimir Milić / Desko
Les albums de la collection Wunderwaffen
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil
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