Wunderwaffen [13]

Cet article dévoile une partie du scénario des volumes précédents. Si vous ne les avez pas lus, nous vous recommandons de vous tourner vers l’analyse du volume 1 de la collection.

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Décidément, Richard Nolane a le don de jouer avec les nerfs des lecteurs. Après un volume 12 « Les pièges du temps » qui relevait essentiellement de la littérature fantastique mâtinée de science-fiction, le revoilà de retour dans l’uchronie. Le treizième volet de cette collection Wunderwaffen est en quelque sorte une exception : tout se passe sur le théâtre d’opérations du Japon (avec quelques brèves incursions en milieu maritime et à la Maison Blanche). Pas de fantastique, de paranormal, de « visiteur » aux capacités phénoménales… on est dans l’uchronie pure et dure.
Les « échanges technologiques » entre l’Allemagne et le Japon vont bon train. Pour parer les bombardements US, les Japonais aligneront désormais des Lippisch P 13a frappés du Soleil Levant et les étranges Kyushu J7W Shinden. En raison du plafond élevé de ces machines, les Boeing B-29 ne sont plus à l’abri, même à très haute altitude, et les attaques aériennes américaines contre le Japon s’avèrent coûteuses en hommes et en matériel : l’attaque terrestre de l’Empire du Soleil Levant est désormais à l’ordre du jour.

Les Boeing B-29 américains ont désormais maille à partir
avec les Lippisch P 13a de la Marine japonaise et les Kyushu J7W Shinden de l’armée de Terre.

Au Japon, les intrigues vont bon train autour de l’empereur : les militaristes jusqu’au-boutistes ne reculent devant rien — pas même les attentats — pour empêcher Hiro-Hito de prononcer un discours de reddition, malgré les terribles incendies de grandes villes (dont Tokyo).
À la Maison-Blanche, le président Truman semble hanté par les affres de la bombe atomique d’Hiroshima ; qui plus est, il subit lui aussi des pressions, entre autres pour accepter l’idée d’un bombardement nucléaire du III. Reich. Entre le bouillant général Curtis LeMay, partisan d’une destruction massive de Tokyo (et du Japon tout entier) et le conseiller Edward Curtiss qui semble rêver d’atomiser Berlin, Truman maintient ses options. Pour combien de temps ?

Hanté par le spectre d’Hiroshima où il s’était rendu, Truman est hostile à l’usage de la bombe atomique sur l’Allemagne.
Or, il convoque le conseiller Edward Curtiss, chaud partisan d’un bombardement nucléaire. De quoi être circonspect.

Philippe Ballarini

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48 pages, 21,5 x 29 cm, relié couverture rigide
0,576 kg
Couleurs : Desimir Milić / Desko

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Les albums de la collection Wunderwaffen

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Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil

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