Cet article dévoile une partie du scénario des volumes précédents. Si vous ne les avez pas lus, nous vous recommandons de vous tourner vers l’analyse du volume 1 de la collection.
Le volume précédent de cette collection, Tokyo, bombe A pouvait être pris comme un intermède, le cadre de l’action s’étant déplacé dans le ciel du Japon. Avec Le feu du ciel, nous revenons en Europe de l’Ouest (avec quelques incursions dans l’Antarctique). Là-bas, la vie n’est pas qu’un long fleuve tranquille : une énorme sphère lumineuse semble se faire menaçante. Ailleurs, Jacques Bergier (ressuscité) tente de joindre l’Écosse, non sans risques. Hitler reprend le pouvoir que Himmler lui avait subtilisé avec une prothèse truquée. Bref, on ne s’ennuie pas, d’autant plus que l’intrigue devient… de plus en plus intrigante, le « Visiteur » faisant preuve de duplicité et n’ayant visiblement pas tout dit quant à son vaisseau, son contenu… et ses propres ses intentions.
…le « Visiteur » faisant preuve de duplicité …
Comme à l’accoutumée, l’intensité dramatique augmente page après page et nous voyageons : Nouvelle Souabe (Antarctique), Washington, Londres, Stockholm, Leuchars (Écosse), Prague, Berlin, Wewelsburg, Nevada… Assez peu de nouveaux appareils dans ce volume-ci (un Junkers Ju 352 Herkules). Il est vrai qu’en la matière, les précédents albums nous avaient gâtés.
…un Junkers Ju 352 Herkules. …
Cette collection, souvent présentée comme uchronie, comporte un important contenu du registre de la littérature fantastique. Visiblement, la personnalité de Jacques Bergier a profondément marqué Richard D. Nolane, car il nous revient dans cet album et l’on subodore que l’étonnant personnage joue un rôle de plus en plus important dans le scénario. Une fois encore, on s’interroge à Washington sur la manière envisageable de se débarrasser des nazis de Wewelsburg et de leur allié le « Visiteur ». L’option de l’arme nucléaire suscite des discussions houleuses. Mais Jacques Bergier (alias Pauwels) a son mot à dire…
…Mais Jacques Bergier (alias Pauwels) a son mot à dire…
Il faudra attendre le 19 juin 2019 pour connaître la suite.
Philippe Ballarini
48 pages, 21,5 x 29 cm, relié couverture rigide
Les autres albums de la collection Wunderwaffen
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil