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Wunderwaffen [15]

Opération Gomorrhe
Nolane & Maza

Cet article dévoile une partie du scénario des volumes précédents. Si vous ne les avez pas lus, nous vous recommandons de vous tourner vers l’analyse du volume 1 de la collection.


Et nous voici arrivés au quinzième volume des Wunderwaffen. Quinzième ! Avouons-le : la tentation est grande de hasarder un œil au bas de la dernière planche pour savoir si la fatidique mention « à suivre… » est présente. Eh oui ! Elle est bien là ! Et pour tout vous dire, le « Visiteur » également. Et cela fait sept années que dure cette étonnante saga aéronautico-historico-fantastique. Nous en aurons vu défiler, des engins bizarres, émanant pour la plupart du cerveau des ingénieurs des différents belligérants de la Seconde Guerre mondiale. « Avions de papier » pour la plupart, ils n’ont généralement pas dépassé le stade de la planche à dessin.

Wunderwaffen  [15]
Wunderwaffen [15]

« Avions de papier » pour la plupart, ils n’ont généralement pas dépassé le stade de la planche à dessin.

Bien que cette histoire ébouriffante s’étale en longueur, on ne s’installe pas dans la monotonie : chaque volume amène son lot de surprenants rebondissements. Alors que Londres est toujours la cible de V-2, Wernher von Braun travaille cette fois à un projet de missile piloté dont l’objectif n’est autre que… la Maison Blanche, avec à son bord un « pilote-suicide » un peu zinzin, digne de l’opération Selbstopfer chère à Hanna Reitsch (dont nous sommes sans nouvelles dans cet album). Quant au « Super-Auschwitz », l’horreur qui s’y commet va bien au-delà de l’indicible (qui avait pourtant été atteint dans la réalité). Le « Visiteur » organise son départ (attendu par tout le monde) depuis le château de Wewelsburg, siège de l’Ahnenerbe, pendant qu’à Washington, une stratégie d’attaque aérienne est échafaudée avec la participation de Jacques Bergier, visant à détruire ce Burg… et ses occupants. Il n’y a donc pas de routine dans cette BD-fleuve, et bien malin qui saura comment cela va finir… et quand. D’ailleurs, Richard D. Nolane le sait-il lui-même ?

Philippe Ballarini


48 pages, 21,5 x 29 cm, relié couverture rigide


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Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil

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Éditions Soleil

ISBN 978-2-30207-665-5

14,50 €