Wunderwaffen [18]

Cet article dévoile une partie du scénario des volumes précédents. Si vous ne les avez pas lus, nous vous recommandons de vous tourner vers l’analyse du volume 1 de la collection.

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Devinette : sans que l’on prenne en compte ses « rameaux adventices » tels que Wunderwaffen Missions secrètes, Space Reich ou Zeppelin’s war, la collection Wunderwaffen occupe une bonne vingtaine de centimètres sur le rayon de la bibliothèque. Quelle longueur d’étagère dois-je réserver à cette série qui n’est pas encore terminée (même si ce dix-huitième album semble nous mener peu à peu vers la fin de cette tumultueuse histoire) ?

Chaque volume — et celui-ci n’échappe pas à la règle — recèle son content de rebondissements inattendus, de revirements surprenants, de péripéties tumultueuses. Tant et si bien qu’il est difficile de ne pas se demander au sujet de Richard D. Nolane « Mais où va-t-il chercher tout cela ? » Son scénario révèle un cerveau d’une vibrante inventivité… tout en jouant avec des réalités historiques distordues. On aime ou l’on n’aime pas, mais si l’on est amateur de fantastique, on est gâté !

La folie nazie : des hôpitaux en forme de svastika

Avec une Hanna Reitsch qui est à nouveau vivante… tout en ayant un cœur qui ne bat plus, un Major Murnau plus trompe-la-mort que jamais se livrant à une opération aérienne funambulesque, un Hauptmann Nielsen complètement zinzin, un Himmler toujours aussi manipulateur, un Joe Kennedy* candidat au poste de Président des États-Unis, encore un volume remuant dont on n’aurait jamais pu soupçonner le contenu. Truman, Churchill, de Gaulle et l’incontournable Bergier sont réunis à Hamilton, capitale des Bermudes. Grâce à Werner von Braun, Hitler et Himmler prévoient d’envoyer sur leur résidence une nouvelle fusée (pilotée) chargée d’explosif. Parviendront-ils à leurs fins ? Le « Visiteur » est reparti. On s’aperçoit que cela n’aura pas suffit pour ramener le calme.

Vous l’aurez compris : ce dix-huitième album se termine par la mention « à suivre ». Mais jusqu’où ce diable de Richard Nolane nous mènera-t-il ?

Philippe Ballarini

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* Joe Kennedy, le père de Joe Jr., John Fitzgerald, Ted et Bob Kennedy.

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48 pages, 21,5 x 29 cm, relié couverture rigide
0,590 kg

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Les albums de la collection Wunderwaffen

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Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil

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