Cet article dévoile une partie du scénario des volumes précédents. Si vous ne les avez pas lus, nous vous recommandons de vous tourner vers l’analyse du volume 1 de la collection.
Zeppelin contre ptérodactyles.
Allons bon ! J’entends d’ici les « Pourquoi pas Maciste contre Albator, Dassault Rafale sur Sodome et Gomorrhe, Rahan contre les Talibans ? » Certains « intégristes historiques » vont encore hurler à l’hérésie uchronique… et ils n’auront pas vraiment raison. Car avec Zeppelin’s war davantage encore qu’avec Wunderwaffen ou Space Reich, l’uchronie ne dure que quelques pages dans le premier album de la collection, la suite nous menant dans une « symphonie fantastique » dans laquelle Ricard Nolane utilise un à un les leviers de la littérature de ce genre, avec bien évidemment l’incontournable voyage dans le temps, mais ceci d’une manière encore plus radicale que E.P. Jacobs dans Le piège diabolique.
…monde inconnu, système insolite à lunes multiples cher à Hans Hörbiger…
La sinistre bande Adolf Hitler – Hermann Goering – Rudolf Hess, transformés en « super-Allemands » résistant aux températures les plus basses, leur providentiel complice l’infâme Raspoutine doté du Vril, une arme mystique surpuissante, leur ennemi mortel Georges Guynemer « ressuscité » à partir du corps d’un condamné à mort… nous voilà en pleine fantasmagorie dans laquelle un affrontement dans un univers parallèle entre un triplan rouge piloté par Goering et des ptérodactyles est tout à fait à sa place.
…un triplan rouge piloté par Goering et des ptérodactyles…
Ces improbables explorateurs partis à la rencontre d’Atlantes aryens ignorent qu’outre les terrifiantes épreuves qu’il vont endurer dans ce monde inconnu, système insolite à lunes multiples cher à Hans Hörbiger , ils sont attendus à leur retour par les Russes et les Français placés en embuscade. Amateurs d’insolite et de fantastique, cramponnez-vous, vous allez vous régaler. D’autant plus que le dessin de Villagrasa illustre à merveille le scénario délicieusement déjanté de Nolane, en jouant avec brio du registre « steampunk ». Comment l’histoire se termine-t-elle ? Allez donc savoir ! Non seulement cet album se termine par le traditionnel à suivre, mais en prime il n’est même pas certain que le scénariste lui-même connaisse l’intégralité de la suite…
Philippe Ballarini
48 pages, 23,4 x 32,3 cm, relié couverture rigide
0,625 kg
Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Soleil
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